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Gisèle Biémouret aux côtés des adultes handicapés à Condom

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Article issu du journal "La Dépêche du Midi" du 19/06/2021

Suite à l’examen en séance de la proposition de loi portant sur "diverses mesures de justice sociale" débattue en deuxième lecture à l’Assemblée nationale, la députée du Gers Gisèle Biémouret réagit à la déconjugalisation de l’allocation aux adultes handicapés (AAH). "La majorité refuse aux personnes handicapées leur dignité.

En s’opposant à la déconjugalisation de l’AAH, elle contraint les personnes handicapées à dépendre de leur conjoint", estime la députée. "Le Gers fait partie des départements de France les plus concernés, puisque 4,8 % de sa population âgée de 20 à 64 ans perçoit l’allocation aux adultes handicapés (AAH). Ces bénéficiaires sont pénalisées par la décision du gouvernement et de sa majorité. L’allocation aux adultes handicapés (AAH) est une aide financière versée par l’Etat qui permet aux personnes handicapées d’avoir un niveau minimum garanti de ressources. Actuellement, le calcul du montant de l’AAH versé à une personne handicapée prend en compte le niveau des revenus du conjoint. Ainsi, lorsque les revenus du conjoint dépassent un certain seuil, l’AAH versée à une personne handicapée diminue. Cette situation est injuste tout simplement parce qu’elle place la personne handicapée dans une situation de dépendance vis-à-vis de son conjoint, ce qui n’est pas acceptable. C’est pourquoi, depuis 2017, nous nous battons avec de nombreux députés de plusieurs groupes politiques pour supprimer la prise en compte des revenus du conjoint dans le calcul de l’AAH. Dès 2018, j’ai cosigné une proposition de loi en ce sens", détaille Gisèle Biémouret.

"Ce jeudi, l’Assemblée Nationale a examiné une autre proposition de loi demandant cette déconjugalisation. Le gouvernement et sa majorité, qui y sont opposés, ont utilisé un tour de passe-passe pour bloquer la discussion et empêcher les députés de se prononcer sur cette mesure. Ce refus de la majorité est donc un coup dur porté aux allocataires de l’AAH du Gers, qui, si la majorité avait consenti à soutenir la déconjugalisation, auraient pu avoir une juste attribution de l’allocation et pour certains une augmentation".

 
Mme Biémouret n'était pas présente à l'Assemblée Nationale le jour du vote et n'a donc pas voté contre.

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